Jeudi 26 juin 2008 à 1:47




Même nuit d'été. Ces mêmes rues à arpenter. Ce même souffle d'air estival et agréable. Ce même chemin : monter, toujours monter, à droite oui c'est ça après les Halles, tout droit, tout droit, à gauche et ça y est tu connais la suite. Cette même petite rue. Cette même petite rue et nous, seulement nous sous ce ciel un peu trop étoilé, tu m'expliquais que chez toi tout est tellement différent. Exactement ces mêmes étoiles, infiniment multipliées. Ces mêmes réverbaires trop éblouissants. Cette même ruelle où encore, comme pour me protéger d'une brise imaginaire, me voilà blottie contre toi, dans ce pull portant ton odeur, beaucoup trop grand pour moi. Ces mêmes grillons trop bavards et ce même calme à la fois.      __Ce même souffle d'air beaucoup trop chaud, beaucoup trop lourd. Cette même rengaine, ce même chemin. Cette même rue, ce même trop plein d'émotion l'accompagnant. Ce même silence incessant. Ces mêmes foutes étoiles. Cette même solitude, presque. Cette odeur à mon retour. Oui cette même foutue odeur qui m'embarque toujours autant... tu vois bien.
Tout y est, tout sauf peut être cette sensation de bonheur planant, et puis... Toi.



Mardi 24 juin 2008 à 20:05


Dimanche 8 juin 2008 à 20:01




Désintoxication oblige.

Je prend mes dix ptits doigts et encre tout ça ici, histoire de me dire que tout est officiel et que cette fois, cette fameuse fois, cette réelle fois, est sans aucun doute la bonne.

Après quelques jours de dépression profondément pathétique ...enfin bon pathétique ou pas tu chiales à t'en déshydrater, tu te dis que si tu été filmé là à cet instant (genre on viendrait t'filmer -_-', 'fin bref) ben tu aurais l'air extraordinairement au bord du rouleau et ridicule, tu écoutes les chansons les plus triste du monde, tu proclame dans ta tête "ouiii ooh ouii c'est tout à fait moi ça !!" limite des fois tu chantes et là... ben là les yeux gonflés, le visages rouge et trempé, modissant la terre entière, de la pille de mouchoir à coté de toi, à Chris Martin et ses copains pour avoir écrit d'aussi belles chansons.... ben là t'as l'air encore plus au-bord-du-rouleau-pathétique-et-ridicule.
Alors entre deux crises de larmes, au lieu de me demander comment faire dégonfler ces yeux... Je me suis plutôt demander comment remédier à tout ça et là___

___Bon en fait je vous mens, les derniers mots ne sont que mensonges, quand tu fais la dépressive, tu es bien confortable, bien douillette dans tes kleenex et t'en à rien à foutre du reste et du monde et de Monsieur l'enfoiré-qui-refait-sa-vie (BIIP ça c'est un mensonge). En réalité, en pleine cure de la chanson d'amour suicidaire à souhait vous l'imaginez bien, mes oreilles n'étaient pas vraiment préparées à passer dans la chambre et surprendre ma chére sœurette (bien éduquée n'est pas?) écoutant Mademoiselle K et ses paroles ultra-féministe-écorchée. Et là, tadaaamm la lumière blanche du paradis et touticouinti, la révélation, en fait ÇA c'est moi ! ...enfin pas tout à fait encore mais il vaudrait mieux si je veux pas finir flétrie, déshydratée, puis seule, dépressive avec mes 57 chats.
Alors ça y est, c'est officiel, pleurer pour ce salaud et le reste de son espèce est dès aujourd'hui in-ter-diiit.
Alors Mademoiselle K, Adrienne Pauly, Janis Joplin, Marie Garcia-Hernandez-Grant-Felis-Pla-Spijkervet et les autres, j'arrive les filles ! On les piétine tous!

YAOUNGAAA !

(Je promet pas d'effet à 100% fiables, mais j'essaye, promis. =)   )

Dimanche 8 juin 2008 à 13:26

Dimanche 1er juin 2008 à 21:01

Est-ce une réelle incapacité psychologique ou émotive de ma part de tout prendre autant à cœur ?

Je me revois à 10 ans, une incompréhensive boule dans le ventre, face ce con de M.C et ses beaux yeux bleus dont j'étais folle, se moquant du magnifique survet' bleu tout neuf que Caroline et moi, avions acheté à l'identique et dont nous étions très fières.  Deux ans plus tard, je ressent ce petit cœur pressé de jalousie secrète envers une amitié trop proche à mon gout entre ma Carotte et une miss à bouclette. Un peu après, le départ de Roro bien trop loin de moi est annoncé, après une grève de la faim et une adoption envisagées, et un peu trop de peine encore naïve, la demoiselle de mon cœur reste finalement. Et tralali et tralala mon emotivitée a eu le temps d'être blindé pourtant... et là.



Entre peinture à l'huile et peinture à l'eau.  Des amoureux passifs. Une tribus bien défendue. Deux salopettes bleues et rouges identiques. Le nouveau son de Manau. De jolies cabanes. Rondoudou et ses 157 pv. Un pape mort le 2 avril 2005 à 21h37. Jouer aux jumelles Olsen et autre modèles prèpuberts. Je te donne. Cachées dans des buissons jouant aux réfugiées juives. Lorie. Ma maison mes fenêtres. Des pommes au four. Quatre petits tétés pointus. Une tronçonneuse folle. Premiers amour anglophones. Une paire de gambettes immensissime, les miennes stagnant. Mes obsédances amoureuses. Tes gaffes imposées. Quatre jolis tétés bien rebondis. Mainte et mainte voies vertes. Un lot de ptits papiers roses senteur parfumée pour survie en anglais. Une vingtaine de centimètre d'écart. Les crêpes-choco-Grand-Marnier du dimanche. Basket Case. Une mini frange. Amours anglophones devenus officiels. Mon orteil "Gonzalo". On te dit tendre et gentille. Des pots-d'colle-enfoirés-affectifs-tordant-exaspérant à la pelle. Comme une odeur de soupe. Lemon Tree. Space mountain/Bateau de Peter Pan/Maison hantée/Ptit déj' à s'en faire éclater et tralala. Célibatantisme. Des molets bien durs. ITM and his Mixed tape. Des louches de Nutella sur les babines. Hugh Grant et son ptit cul.  A Thousand Reason. Tes bras douillets et rassurants. Friday I'm in love. Des kilos d'oranges et d'Granola. Ton vedgentisme (ndlr: vegetarienisme) exemplaire. De l'amour. Gromit. De l'amour. Le plaisir des vielles lettre d'amor. De l'amour. Les parapluies de Cherbourg. De l'amour et de l'amour et de l'amour et notre amour.


free music


Tu sais Vermoy, maintenant, après 8ans, je comprend que cette chanson nous ai rendu aussi incontrolablement folles.  =)

Alors non non et non, manifestations, blocus devant son portail, menace de suicide en sautant de ma chaise, grève de la faim au gouter,  menaces de mort anonyme et touticouinti. Mais non et non, Vermoy ne me quittera pas!

Je t'aime.

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