Vendredi 19 septembre 2008 à 14:37
Malade à en expulser mes boyaux en toussant, me voilà coincée, par ce beau temps, dans un pull de berger extra-méga-gigantesque, un vestige de l'époque hippie d'mamounette sans doute. Bref, sexy attitude à fond les marrons vous l'aurez compris, mon nez n'est pas rouge vif et plein de substance douteuse, tout comme je n'ai point les poches de Gulliver sous les yeux. Non non voyons...
Thanks god, magasines féminins extrêmement intellectuels, et films à l'eau de roses hyper indé' et engagés, (oui oui -_-') sont là, me sortant de ce gouffre de morve !
Moi, Ô presque-femme, au milieu de mes kleenex usagées je le proclame : je rêve à cette seconde même de talons, et un minimum haut s'il vous plait!! Alors qu'Adriana a des gambettes qui m'arriveraient à moi, aux épaules, j'ai bien compris, totalement manipulée par ces magasines (si dessus) que oui... il fallait devenir grande un jour...
Lilliputienne que je suis.... Je veux être inondée de sacs de la mort qui tue, de talons à m'en bousiller ma seule cheville totalement valide, des fringues à n'en plus pouvoir respirer tellement le choix serait grand... Extrêmement superficielle? Victime de cette société de consommation, des médias, créateurs frustrés et stars toxicos??! Pfouu Ooh Oui et sa mère que c'est bon ! (Thanks to English lessons warning us against fashion and its dictatorship, really...)
En fait...pour de vrai de vrai... Je ne suis pas comme ça (enfin qu'un petit peu, Ok à moitié, voire trois quarts, mais Stop !), d'ailleurs je ne dis jamais "sa mère", c'est d'un vulgaire fou (bon OKAY, je le dis, mais ça reste secret parce que c'est tout sauf glamorous comme stuff !).
Cette exagération plus ou moins mesurées est disons une thérapie, certaines admirables pouffiasses enchainent les soupes de langues masculines et bien baveuses lors de soirées trop arrosées, d'autres chères compatriotes écrivent un journal, quelques courageuses chialent à en perdre les eaux (n'importe quoi Léa vraiment! mais J'AI DE LA FIÈVRE OK ?!)...
Bref, le trop plein alcoolique, engendrant relations plus que honteuses avec sexe opposé, suivis de vomissements devant attendre Samedi soir, le stock de larmes étant épuisée, et le journal... ben non. Ma thérapie à moi c'est ici, déblatérant des bêtises plus grosses que moi.
...espérant malgré moi, le moindre signe de vie de sa part.
Les chansons mielleusement belles et amoureuses, me serrent trop fort le cœur.
Je les zape.
Étouffant, reniant, tous sentiments.