Lundi 16 février 2009 à 0:28



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L'encens m'embaume, la musique m'emporte, les mots m'emmêlent. 
Je veux pouvoir m'accrocher à l'écharpe d'Alice, attraper un rire de Dorine, tout en tirant Guillaume par la poche toujours chaude de sa veste. Les atteindre, les rejoindre...
Mon nez est glacé. Je me suis négligemment coupé des mèches de cheveux hier, juste histoire de regretter aujourd'hui...
Le cœur noué, les yeux humide... constamment, pour de grands touts, de petits riens.
Ce Lui me glisse entre les doigts, me secoue, m'inquiète... Il ira mieux. Il ira mieux. Il doit aller mieux.
La chaleur des bras de Caro me rassurent.
Mes yeux sont fatigués. Et ces mots ne servent à rien...




Si la terre tourne, tu tournes avec elle.

Samedi 14 février 2009 à 14:15




quand toi tu m'appelles au secours
ma chère folie et mon amour
ma planète




Lundi 24 novembre 2008 à 21:07

Dimanche 23 novembre 2008 à 23:46

http://anything.cowblog.fr/images/Silencio4e0e95.pngÇa se bouscule, on pousse, on trébuche, on se piétinerai presque, dans ma tête. Un mélimélo désagréable, aigre, inconfortable.

Je me regarde, me glisser des doigts. Te glisser des doigts.
C'est simple. Toi. Adolescente un brin écorchée, un bout déboussolée. Tu me lâches, me laisses... ou plutôt m'envahis, m'étouffes, m'oppresses. Moi. Petite fille confortable dans sa naïveté sucrée.
Petite fille...? Je n'ai pas l'impression d'avoir été colonisée depuis longtemps pourtant. Ça me parait là. Tout près. Était-ce il y a plus de 5 ans,
La faille, les point de suspensions de mon histoire à moi, sa perte? Ou était-ce là, il y a quelques mois, hier, aujourd'hui? Je ne sais pas. Non, aussi intéressée que tu sois par la psychologie et tout son blabla, tu ne me seras pas vraiment utile sur ce coup, lâche l'affaire. Qui es-tu Toi d'abord? Tu vois où tu m'amènes, me faire parler, écrire comme une skyzophrène, ça en est bien drôle... Te dire Tu, c'est plus confortable que de te/me dire Je. C'est tout.
Tu sombres (non mais quel grand mot) dans ce dont j'étais fière d'être contre. Tu me suis? Un Moi dérangeant à accueillir dans ma carcasse. Ce Toi. Tu n'as surement pas qu'une influence négative sur moi, je suis un soupçon dure c'est vrai. Seulement reconnait que de mon temps jamais tu n'aurais vu sortir de fumée de ma bouche, à quelques exceptions près. Tu me donnes cette impression de vivre entre parenthèse, en suspend. Regarde ce que tu fais. Mais j'avoue que tu m'emportes dans des passions... dans La passion. Déraisonnable, incontrôlée. Non pas que je sois plus rangée que toi, non, j'aime démesurément. Seulement tu vas plus loin. Et quand tu me prends la main... m'embarques, me tires sur scène. Moi, pétrifiée. Toi, vivante. Tu te nourris de cette peur, te délectes de ces papillons dans le ventre. Ne sentant plus ton cœur, ton corps... Tu y es. Nous y sommes.
Cohabiter, t'atteindre, t'apprivoiser... je devrai bien. Tu me fais probablement avancer. Je dois juste... te comprendre.  Tenir un peu tes renes, taper des talons, nous imposer mes valeurs et moi.
Puis là, les bousculades mélimélotesques seront plus douces. Puis peut être qu'à nous deux. Toi et moi. Moi. On réussira à être quelqu'un de bien.


Mercredi 8 octobre 2008 à 20:16



Une envie de légèreté, de volupté... De vent se perdant dans mes jupes, de la douce chaleur d'une écharpe aux odeurs de vacances, d'une brise chère ennemie des cheveux indomptables, de rayons de soleil sur des bras nus, d'éclats de rire à en avoir mal au ventre...

Lui, s'envole, revient, perturbe, chamboule tout, se pose un moment, et s'envole de nouveau... de mes pensées, de mon cœur aussi peut être. Mais peu importe. Inutile de décrire ce cœur qui tambourine. Si sa musique s'atténuera dans quelques instants, ou au contraire augmentera la cadence.

_Regardes là, celle là, recroquevillée sur sa chaise, les genoux ramenés à la poitrines, en collants maillés dont la pauvre vie ne fut que d'une simple journée, les cheveux dans les yeux, des yeux un peu trop brillant, se balançant sur de la musique moelleuse. Elle, qui se croit des plus détachée, qui l'assure : tenir, tenir très bien sans lui. "Passer à autre chose". C'est comme cela que les choses marchent, qu'elles ont toujours marchés. Laisser s'atténuer les sentiments, les noeux dans le ventre... La rengaine devrait être su, elle fut pourtant bien répétée, plus encore qu'une table de 7 (pourtant la plus difficile). Son armure en sucre, en témoigne.  Elle qui promet distance, recul, non-attachement. Une armure ne se génant pas pour fondre, fondre, un jour gris, un jour de pluie comme celui ci. Il est loin. Il fait plus froid soudain.
Si elle se ment? ...comment veux tu que je te réponde. Je suis presque plus perdue qu'elle.


L'air est doux, une odeur de pluie se melant à l'encens... Décidemment l'une des plus agréables au monde.


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